vendredi 22 juillet 2011

RÉFLEXIONS DE MARCEL COUTEAU AUX CONTRIBUTIONS DE A V






 

Il est bon de rappeler ou/ou d'informer sur les déclarations faites il y a des années, surtout par un homme d'Etat comme le Général de Gaulle.

«…  mais que les wallons s'organisent pour défendre leur langue et leur culture, pour éviter que les flamands ne leur marche sur les pieds » Quelle vista !

Hélas, il n'en fut rien.

Pourtant en Wallonie, déjà avant guerre, des personnalités étaient préoccupées par cette question Wallons-Flamand.
Lettre de Jules Destrée au Roi «  il y a des Wallons et des Flamands » voir des tentatives de concertation et mise en place d'un mouvement Wallon.

Cela était mal vu surtout par les partis PSC et Libéral, même par une partie de PSB.
Après la grève de 1960 et la création du MPW (Mouvement Populaire Wallon) la conscience wallonne reprit des couleurs. Encore, hélas avec l'hostilité toujours des mêmes et avec la mort d'André Renard, ce mouvement wallon disparu.
Et de plus en plus on écrase les pieds des wallons et on laisse faire. Alors que la Wallonie fut la vache à lait de la Belgique.
Que de capitulations, que de compromis, compromettant, cela en dehors du fonctionnement démocratique. Des exemples ?

Qui a décidé de la fixation de la frontière linguistique ? La Population ? NON ! Cela a été fixé de façon arbitraire. Alors qu'il aurait suffit de demander l'avis des populations concernées, c'est-à-dire aux gens habitant de chaque côté de cette ligne, 10km du côté francophone et 10km du côté néerlandophone.

La frontière ainsi fixée par le choix des gens, celle-ci serait alors devenue définitive, accompagnée de chaque côté des garanties et des mêmes facilités linguistiques. On pourrait reparler des Fourons et de Comines ! Bel exemple de marchandage politicien.

Toujours sans demander l'avis des personnes concernées.


 

Et sur le plan économique


 

La Wallonie a été la vache à lait de la Belgique. Pourquoi ? Le capital y trouvant son intérêt. (charbon, minerais…) Ce n'est pas par amour des wallons qu'ils ont investi dans notre région pendant plus ou moins 125 ans. N'oublions jamais « le capital n'a pas de patrie ». Cela encore plus aujourd'hui que dans les années passées. Notre région du Centre, au-delà des charbonnages, des cimenteries, etc. était reconnue au niveau mondial pour ses industries de matériel ferroviaire. La déglingue commença au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale.

La production de locomotives, voitures, wagons, grues, etc. avant guerre était exportée dans le monde entier.

Des marchés immenses furent demandeurs, suite aux dégâts de la guerre surtout dans les pays de l'Est et aussi de la Chine. Les industriels durent refuser ces contrats suite aux pressions, aux décisions et à l'embargo décrété par les USA. Cela avec la complicité des partis politiques traditionnels.
Par cette pratique de soumission et de complicité, ils facilitèrent les intrigues de la Société Générale qui avait décidé d'abandonner la Wallonie au profit de la Flandre et là aussi, pas par amour des flamands ! Sidmar, sidérurgie maritime, agrandissement du port de Zeebrugge, que des investissements en Flandre et quelle rapidité dans les réalisations !

Par contre, que de temps pour la mise au gabarit du Canal du Centre et de l'ascenseur de Strépy-Thieu.

Nous avons et continuons à payer le suivisme, la duplicité, l'opportunisme de nombreux hommes politiques de chez nous, pour qui, la majorité de la population votent malgré tout, par manque d'information pluraliste et de conscience politique.

Malgré tout, je reste confiant en l'avenir de la Wallonie.


 

NB. : Dans nos réflexions nous devons avoir à l'esprit que la plupart des partis flamands donne la priorité au droit du sol, alors que les francophones c'est le droit des gens, donc pour eux, faire respecter le fonctionnement démocratique par la consultation des gens sur les problèmes les concernant.


  Marcel Couteau


 


 

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