mardi 25 août 2009

TOUJOURS A PROPOS DE NOS ECOLES COMMUNALES





COUTEAU Marcel Le 24 août 2009
Conseiller UDP


Brisons la spirale négative…..

La majorité politique du pouvoir organisateur MR-CdH, veut-elle briser cette spirale négative ?
J’en doute fort…
Dernièrement, une dame, nouvelle venue dans notre entité, et qui par souci de l’éducation pour ses deux enfants, me posait quelques questions à propos de nos écoles communales. Elle me signale, qu’interrogeant d’autres personnes, elle avait obtenu bien souvent le même type de réponse : Oh non, ça ne vaut rien… Les enseignants ne s’entendent pas…
Je dis NON, l’enseignement communal « ne vaut pas rien »
Chaque enseignant qui se respecte à la fierté du « bien-faire »
Mais il ne faut pas perdre de vue que chaque enseignant se doit d’être encadré, et remis immédiatement dans le droit chemin si déviation il y a.
Ce rôle échoit à la Directrice en premier lieu, mais aussi au Pouvoir Politique, qui a lui, un pouvoir de décision.
Et c’est justement là que le bât blesse.
Notre enseignement communal est laissé pour compte. Rien n’est fait contre ces déclarations négatives vis-à-vis de l’enseignement public, dont la commune a la charge.
• Qui doit veiller à la bonne cohésion de l’équipe éducative ?
Et je souligne que par équipe éducative, cela va selon moi-même jusqu’aux techniciennes de surface. Voyez les conséquences négatives du licenciement de l’une d’entre-elles sur l’enseignement à Gottignies

Je tiens à faire remarquer également, qu’à tort ou à raison, une majorité de ce conseil a destitué une directrice, mais la laisse dans la même implantation que sa remplaçante… Est-ce-là un choix judicieux ?

• Qui doit veiller à la bonne renommée de nos écoles ?
• Qui doit encourager le recrutement ?
Et ne pas se contenter de recevoir au bureau ou au téléphone.

• Avez-vous tenu compte des réunions de parents ?
• Est-ce que le listing des enfants en âge scolaire a été examiné et prospecté ? Quel usage en a-t-il été fait ?
• Quelle publicité a été faite pour la rentré scolaire ?
A ce titre, examinons et comparons notre publicité parue dans le Rouge et Noir et dans le bulletin communal par rapport à d’autres :
Nous devons pointer un ZERO sur toute la ligne… Pas trace d’un seul projet, d’un seul atout, d’un seul avantage… RIE

Voilà avec les autres intervenants, les griefs que nous formulons à l’encontre du pouvoir politique.
Il y a parmi vous, majorité en place, des personnes attachées à l’enseignement confessionnel, c’est leur droit et leur choix qui doivent être respectés.
Mais ayant le pouvoir de décision sur l’enseignement public communal au travers de leur mandat, ils se doivent d’être irréprochable dans la conduite de nos écoles communales. On en est bien loin du compte…
Nous savons tous que l’ appareil scolaire a des structures particulières dans notre pays.
L’enseignement confessionnel d’un côté, et l’enseignement public de l’autre. Il est grand temps que les responsables politiques de tout bord, nationaux, régionaux, communaux, prennent des initiatives en faveur d’un enseignement de qualité.
Je vous livre ici une pensée d’un lecteur de notre site, et vous la soumet :
« Personnellement je pense qu’il y a une certaine urgence dans l’enseignement ; on retourne à l’enseignement officiel pour les pauvres et un enseignement libre pour les riches.
Un revenu d’ouvrier ou de sans-emploi ne peut assumer les « plus » exigés par les écoles libres ( photocopies, informatique de pointe indispensable, excursions, sorties musée-théâtres, vacances éducatives, matériel divers etc…
Il est donc indispensable de donner à l’enseignement officiel les moyens humains et financiers pour permettre de donner une chance aux enfants de moins nantis d’accéder à une profession qualifiée, voire plus encore. »

Et comme disait une autre personne sur ce même site : « l’enjeu de l’enseignement est trop important pour ne pas essayer de provoquer le dialogue »
En effet, pourrons-nous continuer à supporter dans notre pays le poids financier des divers réseaux d’enseignement, avec une dualisation sociale et création de ghettos scolaires. Demain devrons-nous aussi financer d’autres écoles confessionnelles ( coraniques ou autres) ?
Pourquoi ne pas réfléchir à un seul réseau scolaire dans le respect des convictions de tous et de chacun ?


Je vous remercie de m’avoir écouté, mais pour terminer, j’aimerais ouvrir une parenthèse concernant l’ordre du jour de ce conseil.
Le 17 août, nous vous faisions parvenir au Collège communal, deux points à ajouter à la séance du conseil d’aujourd’hui .
Le premier concernait ce que nous venons de débattre, la situation critique de notre enseignement communal, mais à notre grande surprise, nous constatons que le deuxième point, dans communication adressée à tous les conseillers figure à huis clos.
Hors, que stipulait ce deuxième point : et je le cite : Nous souhaiterions connaître la suite que vous avez réservée aux interventions des conseillers Couteau et Bombart quant à la présence inadéquate et inadmissible, si les faits sont réellement fondés, d’une personne non avenue lors d’une festivité scolaire.
La défense de notre enseignement communal passe aussi par la transparence.
Nous ne citons aucun nom, ni lieu d’implantation, mais nous souhaiterions savoir, en séance publique si les doléances exprimées par le conseiller Bombart et moi-même sont fondées : oui ou non ?
Avant notre intervention, le Collège communal ou certain(s) de ses membres avaient-ils connaissance des faits révélés par nous ? oui ou non ?
Ces questions ne relèvent pas du huis-clos et si des faits plus personnels doivent-être dits, peut-être qu’alors le huis-clos sera nécessaire

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Monsieur Couteau,

Merci pour votre intervention au dernier conseil communal.

Félicitation pour votre décoration !


Il reste beaucoup a faire dans l'enseignement communal. MAIS, vous avez bien soulevés des problèmes latants.


Je vous souhaite de bonnes vacances reposantes.




UU