jeudi 25 juin 2009

NOTE DE L'ADMINISTRATEUR

Au lendemain du scrutin du 7 juin, déjà certains internautes nous pressaient pour avoir notre analyse du scrutin. J'avais répondu à l'époque qu'une telle analyse ne peut se faire " à chaud", dans les passions et les déceptions. Nous nous permettons de publier ici celle de Maurice Magis, de l'ACJJ ( Association culturelle Joseph Jacquemotte) , analyse que nous partageons entièrement.
Nous espérons avoir ainsi répondu à votre attente



Abstention record, montée des droites : l’Europe et les trois petits singes(1)


La Belgique, l’Europe et le monde sont face à une crise aux conséquences dramatiques pour des millions de personnes. Or, l’Union Européenne et ses relais nationaux, au lieu de s’attaquer aux causes de la crise, continuent de livrer à la concurrence les hommes et les femmes, les territoires et leurs productions, remet en cause les droits sociaux et les services publics, tournant le dos aux intérêts des peuples.



De plus en plus révoltés. Analyse d’un scrutin.


Sous-emploi massif, précarité croissante. L’ultralibéralisme, interface idéologique du capitalisme financier, ne parvient pas à maquiller son visage. Et celui-ci n’est pas beau à voir. Le monde vit une crise inédite, structurelle,économique, sociale, environnementale. Une véritable crise de civilisation. Les pauvres en sont amenés à faire la guerre aux pauvres. Et voilà que refleurissent les idéologies nationalistes, racistes, sécuritaires, sexistes...
Objectivement, les courants de gauche voient s’ouvrir bien des terrains pour démonétiser les politiques de droite.
Mais les droites, « classiques », populistes ou ultras eurosceptiques, ont largement emporté la mise lors du scrutin européen, sur fond d’abstention massive.
Du côté de la gauche social-démocrate, en déroute, on manifeste une grande incrédulité : « C'estincompréhensible. Incompréhensible l'impuissance des sociaux-démocrates européens (…) à tirer le moindre profit politique d'une crise économique qui devrait leur donner mille fois raison. Et convaincre les électeurs que
leur doctrine - équilibre entre marché et régulation, liberté et solidarité - n'est pas aussi désuète que les droites de tous les pays ont voulu le faire croire depuis deux décennies (2.) »
Faut-il pourtant s’étonner ? Bien des commentateurs l’ont constaté : la campagne électorale en Belgique a été d’une formidable atonie. Pour les régionales, elle s’est limitée essentiellement à passer en revue les coalitions possibles. Les engagements programmatiques étant largement passés au bleu par des dirigeants obnubilés par les calculs tactiques et les sondages d’opinion. Les batailles d’égo et l’échange d’injures le disputant à une personnalisation à outrance. Ainsi, près de 50% des Belges se disent dégoûtés de la politique. Danger…

Mais la vacuité du discours politique s’est vérifiée plus spectaculairement encore, chez nous comme ailleurs, dans les élections européennes. Comme s’il s’était agi là d’un enjeu secondaire. Comme si ce scrutin était un exercice obligé, un moment plutôt ennuyeux à passer que l’on souhaiterait avoir au plus vite derrière soi. Les
enjeux ? Les conséquences des politiques de l’Union sur les choix de gestions de l’Etat fédéral, des régions et des communes ? Le sens même de la construction européenne au moment où la crise systémique que subit le monde globalisé s’aggrave ? Un Européen sur trois vit peine à boucler ses fins de mois. Tel est le constat dressé
le 28 mai par l'office européen des statistiques, Eurostat, qui pointe aussi d'énormes disparités entre Europe orientale – où l’Europe désenchante les citoyens - et Europe occidentale. Et quelque 7 % des Européens, chiffre largement sous-évalué, ont du mal à s'acquitter des dépenses courantes et accusent des retards dans le
règlement de leurs factures de consommation (logement, eau, électricité...). La Commission européenne s’attend à 8,5 millions de pertes d’emploi dans l’Union européenne en 2009-2010. La Banque centrale européenne prévoit une forte récession cette année et l’a n prochain et n’annonce plus de « sortie du tunnel ». En avril, le nombre de sans-emploi a progressé de 396.000 dans la zone euro. Peanuts…
Peanuts également ? Le pays va de crise en crise depuis deux ans. Sur fond de surenchères communautaires, il y a eu l’effondrement des banques - chute de la maison Fortis, rachetée par BNP-Paribas, grandes manoeuvres chez Dexia et renflouement de la KBC, prise la main dans le sac des actifs douteux. Voilà qu’arrive la suppression de milliers de postes de travail chez ArcelorMittal, Volkswagen, Opel à Anvers… Et l’on annonce que le chômage dépassera les 15 % d’ici à la fin de l’année. Avec de grandes distorsions régionales : 20 % dans
la région de Bruxelles-capitale, 16 % en Wallonie et 8 % en Flandre.


Devant ces questions essentielles, les « grands » partis ne semblent rien voir, rien entendre, ne disent rien des errances actuelles de l’Union et de leurs conséquences au niveau national. Ils ont adopté le comportement autiste des trois petits singes de la fable. Cette attitude ne serait-elle pas liée au fait que l’ambition des éléments programmatiques qu’ils proposent est inversement proportionnelle à la gravité de la situation actuelle ?

La messe serait dite. On comprend que les citoyens doutent de la pertinence même de tout projet commun pournotre continent.

Des dogmes en béton
Les traités successifs coulent dans le béton les dogmes libéraux, signifiant ainsi qu’il n’y aurait pas d’alternative possible à un système économico-politique aussi injuste qu’inefficace. Quant à la Commission européenne, chienne de garde de la pensée unique, elle n'est pas investie par le Parlement européen.. Son président libéral, candidat à sa succession et soutenu par une bonne partie de la droite et des dirigeants social-démocrates, José Manuel Barroso donc, a donc pu assener que « La campagne concerne le Parlement européen, pas la Commission. » La Commission, gouvernement de l'Europe, est un gouvernement non démocratique : quel que
soit le résultat des élections, elle ne change ni de composition ni de politique.

Enfin, où en est le débat politique ?
Sait-on qu’en 2008, sur 535 lois votées par les parlementaires européens, 517 ont reçu l’approbation des élus du Parti socialiste européen, des démo-chrétiens du PPE, des libéraux de M. Bayrou et, dans bien des cas, des Verts, en particulier toutes les lois de libéralisation des services publics, toutes les lois de dérèglementation
sociale ? Seul le groupe de la Gauche unitaire européenne (communiste et « rouge-vert » nordique) s’est opposé à ces coups d’accélérateur libéraux.
Comme le note l’éditorial du Monde diplomatique de juin, « les forces politiques qui ont depuis trente ans transformé ensemble le Vieux Continent en grand marché indéfiniment élargi à de nouveaux pays proposent soudain une Europe ‘qui protège’, ‘ humaniste’ , ‘ sociale’. Or si socialistes, libéraux et conservateurs s’affrontent
lors des campagnes nationales, ils votent ensemble à l’occasion de la plupart des scrutins du Parlement européen. Et ils se partagent les postes de commissaire — dont six attribués aux sociaux-démocrates, chargés notamment de la fiscalité, de l’industrie, des affaires économiques et monétaires, de l’emploi, du commerce. La
peur de l’affrontement et la dépolitisation des enjeux favorisent la reconduction indéfinie de ce bloc gouvernant qui va ‘ d’un centre droit spongieux à un centre gauche ramolli, en passant par une coalition libérale
cotonneuse’ (3) ».

Démocratie en danger
Dès lors, bien des citoyens se posent la question : A quoi sert-il de voter ? Et que valent des principes démocratiques fondamentaux comme la liberté d’information ou le droit de vote ? Ces deux conquêtes populaires, garanties par nos constitutions, sont aujourd’hui bafouées. De fait, le traité de Lisbonne, « modifié »parce que le projet de traité constitutionnel avait été rejeté par les citoyens consultés, a été élaboré dans le plus grand secret... et a été le grand absent de la campagne. Dame ! Les 27 chefs d’Etat et de gouvernement ont de fait décidé d’opposer leur veto aux droits à l’information et à la consultation populaire s’en remettant pour adopter
ce texte à des parlements. Un coup de force, peut-être légal mais politiquement inacceptable. C’est Nicolas Sarkozy qui avait été le plus clair : les élus et les citoyens qui réclament des référendums n’ont « aucune chance » de l’obtenir. Et de taper sur le clou : « Il n’y aura pas de traité si un référendum a lieu en France, qui serait suivi par un référendum au Royaume-Uni ». D’ailleurs, « la même chose (un vote négatif) se produirait dans tous les Etats-membres si un référendum y était organisé. » Eclairant.

Le nouveau traité est d’évidence un clone difforme de feu le traité constitutionnel, blackboulé par les Français etles Néerlandais.
On y retrouve, parmi bien d’autres choses, la fameuse « concurrence libre et non faussée » qui met les peuples et les Etats en concurrence, la confirmation de la toute puissance de la Commission européenne au détriment des élus, le statut intouchable de la Banque Centrale Européenne, le démantèlement des services
publics au nom des règles concurrentielles…


Des traités obsolètes


Les Européens, on vient d’en avoir la confirmation, regardent avec méfiance ou désintérêt les circonvolutions de l’UE. Comment pourrait-il en aller autrement quand ils restent sur la grève et que le vaisseau Europe navigue sans boussole ? Alors même que les dogmes, certes aussi absurdes qu’injustes, volent en éclat dès lors qu’il s’agit de voler au secours des financiers. Face à la crise dans la crise que nous subissons, oubliés les équilibres budgétaires, la maîtrise de la dette publique !
Et que devient la concurrence libre et non faussée quand fleurissent les mesures protectionnistes ? Quid des aides publiques, hier encore condamnées pour entraves à la concurrence et qui coulent aujourd’hui à flots pour voler au secours du capital ? Du même coup, ce sont les traités eux-mêmes qui apparaissent obsolètes.
Depuis trente ans, les lois d’airain du capitalisme de « marché, libre et sans entraves » ont exercé leurs ravages.
Le traité de Maastricht, le pacte de stabilité, le traité de Lisbonne se sont situés dans la ligne. Obstinément, la Banque centrale européenne, en gardienne du temple, a prôné libéralisation des services, modération salariale et flexibilité comme remèdes pour en sortir.
Et le recul de la puissance publique. Le traité de Lisbonne ne stipule-t-il
pas que « Ni la BCE, si une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter, ni accepter des instructions des institutions, organes ou organismes de l’Union, desgouvernements des Etats membres ou de tout autre organisme » ?

« Passez à la caisse »

La situation dramatique d’aujourd’hui ridiculise les dogmes financiers imposés aux peuples depuis plusieurs décennies. Et voilà que les dirigeants européens, véritables pompiers pyromanes, fustigent les « dérives du capitalisme financier » dans une pathétique tentative de faire oublier leur activisme en faveur de la dérégulation.
On se demanderait bien où sont passés les libéraux, les chantres du libre-échange et de l’orthodoxie monétariste ?
Ceux-ci ont fugacement pointé du doigt les errements de la planète finance : sophistication absurde des produits financiers, rémunérations pharaoniques des banquiers, paradis fiscaux.
Au total, la composition du cocktail qui a fait tourner bien des têtes avant de provoquer l'effondrement de l'économie mondiale est désormais bien connue.
Partant du principe qu'il n'y a pas de croissance possible sans système financier solide, les dirigeants politiques ont donc trouvé et libéré des centaines de milliards pour sauver leurs banques. Mais les gouvernements se sont empressés de prévenir que les salariés-allocataires sociaux-contribuables devraient passer « casquer » pour renflouer les caisses en « vertu » des critères libéraux qui gèrent, en Europe, les finances publiques.
Le 28 avril,le Conseil européen publiait une note dans laquelle on pouvait lire : « Des efforts supplémentaires sont nécessaires pour améliorer l’assainissement budgétaire. » Ce document, que les chefs d’Etat ont gardé bien
secret, demande aussi de respecter scrupuleusement « l’objectif d’encadrement des coûts, annoncé par le gouvernement, à savoir une croissance zéro en volume des dépenses publiques ».
Ce qui revient à annoncer un chômage massif, une précarité sociale croissante, des salaires sacrifiés, de nouvelles atteintes aux services publics et aux moyens financiers des régions et des communes, et, au total, une redoutable cure d’austérité. Un nouveau « plan global à la puissance carrée » prévoit-on déjà pour la Belgique.


Les tricheurs sont de retour

Dans le même temps, « Aidées par les Etats, les banques ont le sentiment que, pour elles, le gros de la crise est passé. Tout doit donc redevenir comme avant. Reconstituer les marges est même une nécessité absolue. Et prendre à nouveau des risques. Peu importe que le G20 de Londres ait jugé, en avril, que ‘les principaux échecs de la régulation et des contrôles du secteur financier ont joué un rôle essentiel dans la crise’(…)

Plus discrets qu'hier mais aussi déterminés, les opérateurs poursuivent leurs pratiques opaques. (…) Outre l'opacité, la cupidité a été l'autre facteur déclenchant de la crise. Là aussi, tout change pour que rien ne change (4) »
Avec la crise mondiale, les tricheurs ont senti passer le vent du boulet. Peu à peu, pourtant, certains d’entre eux reprennent du poil de la bête et sortent de leurs tanières. Les banquiers en tête, on l’a vu. Et les théoriciens théorisent de plus belle. Ainsi, par exemple, à l’initiative de l’Institut Hayek, un laboratoire d’idées néolibéral autrichien, un « pèlerinage pour l’économie de marché » vient de se dérouler dans toute l’Europe, pour expliquer que la crise provient en fait de la régulation politique des marchés. En mars, à New York de la Société du Mont-
Pèlerin, un réseau de croisés néolibéraux fondé en avril 1947 par Friedrich Hayek et Wilhelm Röpke, l’économiste italien Antonio Martino a osé affirmer en petit comité : « Personne aujourd’hui (…) ne croit qu’il puisse y avoir une alternative meilleure que le marché. Le marché, l’une des plus grandes découvertes de la race
humaine, va rester là, malgré les tentatives des politiciens qui voudront le tuer. »


Les faux nez

La confiance règne donc. Tout n’est peut-être pas joué pour autant. « L’une des grandes leçons des référendums, c’est que les Européens ayant le sentiment que les Etats membres ne pourraient plus leur garantir un certain niveau de protection sociale vont rejeter l’Union européenne », a observé par exemple la Konrad
Adenauer Stiftung, une fondation très proche de la CDU allemande. Mais, à la faveur de la « paralysie » de l’Union européenne, les libéraux comptent bien enrayer toute velléité de construire autre chose qu’un grand marché. Début mars 2008, à l’initiative de l’European Ideas Network, le réseau qui fédère les think tanks
néolibéraux, un groupe de travail sur « L’Union européenne face aux défis de 2025 » a élaboré une feuille de route prônant comme solution « un grand marché transatlantique, aussi approfondi que le marché unique, avec une véritable liberté de circulation et une harmonisation fiscale, qui réunirait un milliard de consommateurs. (…)
De même, une coopération transatlantique sur les problèmes géostratégiques est possible (…) Il faut faire l’Europe non pas pour se défaire des USA, mais pour refaire l’Alliance atlantique. »
Ceux qui crient si fort sur les plateaux de télévision « Europe, Europe, Europe » portent un faux nez. En témoigne ce vote qui s’est tenu au Parlement européen, le 26 mars dernier, tous groupes confondus à la seule exception de la Gauche unitaire européenne. Il portait sur la création d’un projet baptisé « Marché transatlantique intégré » qui prévoit une harmonisation progressive des réglementations et la reconnaissance mutuelle des règles en vigueur des deux côtés de l’Atlantique.


Rien n’est fatal

Pourtant, rien n’est fatal. Une proposition de directive sur l’aménagement du temps de travail, présentée par la Commission et adoptée par les ministres de l’Emploi, en juin 2008, prévoyait la possibilité pour certains États de contourner la norme européenne, à savoir une durée de travail hebdomadaire limitée … à 48 heures (5).
Le texte faisait explicitement référence à une durée de travail allant jusqu’à 60 heures, et même jusqu’à 65 heures. Le Parlement s’y est majoritairement opposé voici quelques semaines, suivant ainsi l’argumentation du groupe de la Gauche unitaire européenne. Les rapports de forces ne sont pas figés.
Partout en Europe, les mobilisations sociales se multiplient, comme on l’a encore vu avec les euromanifs de mai à Bruxelles, Berlin, Prague et Madrid. Il est probable que l’hégémonie de la social-démocratie gestionnaire – ou social-libérale - sur la gauche touche définitivement à sa fin. Des recompositions politiques progressistes sont à l’oeuvre pour revitaliser l’exigence d’une Europe sociale, démocratique, écologiste, féministe et pacifiste

L’Europe des peuples se conjugue au futur.

Quel rôle pour le Parlement ?

De simple assemblée consultative en 1951, le Parlement européen peut aujourd’hui modifier et rejeter (codécision) les directives et règlements de l’Union. Il vote le budget européen - mais sans intervenir sur les recettes - et approuve ou pas le nom du président de la Commission et la composition de l’« exécutif » (mais ne
peut proposer des noms). En outre, le PE n’a pas de pouvoir d’initiative législatif. Or, dans le plus grand nombre de domaines, les décisions sont initiées à l’échelle communautaire par le Conseil européen (PAC, politique économique et monétaire, emploi et politique sociale, environnement…) et la Commission, prenant le relais,
décide seule de soumettre tel texte au vote et en détermine le contenu dans le respect du traité européen en vigueur Ce texte est alors étudié par les députés lors des commissions parlementaires et des amendements lui sont apportés, votés en séance plénière.
Le pouvoir de « codécision » est toutefois nul dans des matières sensibles comme la justice ou les affaires intérieurs, la fiscalité et la politique étrangère où les gouvernements décident entre eux. C’est la méthode dite « intergouvernementale. Le PE émet un avis mais le Conseil n’est pas tenu de le respecter.
Pourtant, selon certains chercheurs, 75 % des lois nationales sont la transposition obligatoire de règles européennes. C’est en devenant loi nationale que le contenu des directives européennes ont une existence concrète dans les États membres, et ont des implications sur la vie des citoyens. Mais auparavant, l’acte législatif
a déjà une longue vie dans les couloirs des institutions européennes : un moment au cours duquel lobbies, syndicats, représentants associatifs peuvent se faire entendre auprès des députés.
Ainsi, la directive portuaire, par exemple, a été bloquée suite aux discussions menées entre les syndicats et les parlementaires. Mais la majorité des directives et des orientations libérales sont, au final, avalisées par le PE. Il en est ainsi pour la directive portant sur la libéralisation des services publics qui a été votée par la majorité des députés. Elle a ensuite été transposée en droit national, avec les implications que l’on sait pour La Poste par exemple.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Vous faites bien le tour du problème.

Les renseignements donnés sont très clairs.

A chacun d'entre- nous, de réfléchir à votre synthèse et à se rappeler qui était M. Jacquemotte.

Voltaire a dit: "je ne partage pas toutes vos opinions mais je me battrai pour que vous puissiez les exprimer ."


Je l'imite.

J'espère que vous aurez des réactions.

rb

Anonyme a dit…

Bonjour,

A la bonne attention de Monsieur Wastiau,

Je souhaiterais connaître vos commentaires sur ce qui suit, d'avance, merci


Un conseil de police devait avoir lieu ce mercredi 1er juillet à 19h30 à l'administration communale du Roeulx.

J'apprends, avec stupéfaction que ce conseil a été avancé au mardi 30 juin et ce, à Braine-le-comte.

Aucun citoyen n'a été prévenu de ce changement.

Avez-vous été prévenu ?

Je trouve cette procédure scandaleuse, y a-t-il des choses à cacher à la police puisque que l'on déplace sciamment ce conseil sans prévenir ?

C'est un scandale dans le sens large du terme !!!!

Cette façon d'agir à la police est peut-être monnaie courante mais cela n'est pas de la transparence.

Triste mentalité !


Merci Monsieur Wastiau pour vos commentaires.

Anonyme a dit…

Réf.: conseil de police


Que comptent faire M. Wastiau et tous ses amis et adversaires pour que la date exacte de la prochaine réunion du conseil de police (prévue en septembre?) ainsi que le lieu de réunion soit connue des citoyens?

La sécurité tracasse nombre de citoyens.

La Police est au service de la collectivité et a tout à gagner en se montrant transparente et efficace.

Elle devrait éviter d'être trop robotisée en s'intégrant mieux dans la population.

Un rêve?

rb

Anonyme a dit…

Monsieur Wastiau,

Etant donné que l'on évite la présence de citoyens au conseil de police (en changeant de date et de lieu)) pouvez-vous, SVP, nous parler de ce qui s'est dit hier. Si vous ne vous rappelez pas de tout, Madame Staquet peut, elle aussi, prendre sa plus belle plume pour nous tenir informé.

Merci d'une courte réponse.

Anonyme a dit…

Messieurs,

Ce que beaucoup de citoyens ignorent, est que dans la majorité comme dans la minorité, des hommes et des femmes sont les représentants du peuple.

Aussi, ces personnes touchent "un jeton de présence".

En conclusion, c'est votre devoir de nous tenir informé.

Inquiétant de la part de la police de changer systématiquement de date et de lieu. Est-ce bien la le rôle de notre chère police ?

Triste mentalité ....

Anonyme a dit…

Bonsoir Messieurs de la minorité,

Je m'étonne fortement de la lasitude que vous éprouvez envers les écoles communales. Je vous rappelle que le PO est responsable de la mauvaise santé des écoles. Pouvoir organisateur dont vous faites partie.

Pourquoi ne pas vous inquiétez du malaise dans les diverses implantations ?

Me répondre que tout va bien dans le meilleur des mondes reflète de l'hyprocritie. Vous savez très bien (du moins je l'espère) qu'il y aura des pertes d'emplois, peut-être la fermeture pure et simple d'une section maternelle et que l'ouverture d'une classe primaire à Gottignies est plus que compromise.

A la lecture de ce qui précède, vous me répondez, tout va bien dans les écoles communales, il y à un réel problème dans votre groupe.

Merci d'y réfléchir en profondeur.

Un parent super inquiet !

Anonyme a dit…

Bonsoir Monsieur Couteau,

Je souhaiterais connaître votre vision sur le peu d'élève dans les écoles communales. Une analyse objective s'impose.


Merci par avance.