mardi 7 juillet 2009

LA NOUVELLE GAZETTE

Plusieurs de nos concitoyens nous font remarquer que par un pur effet du hasard !!!!!! leur quotidien n'a pas été distribué le mercredi 1 juillet, et que par pure coincidence, nos libraires de l'entité ont rçu un nombre très restreint du quotidien. En cause, est ce le premier jour de congé ou l'article concernant Benoit Friart ??? Ah la transparence.... c'est mieux d'en parler que de l'appliquer


Le Roeulx: Les licenciements continuent


Il n’y a pas de licenciement abusif pour Benoît Friart. j.p.c.
n.c.

Mercredi 1er juillet 2009

Récemment, plusieurs fonctionnaires de la ville du Roeulx ont reçu leur C4. Ils accusent les autorités communales de virer les gens qui dérangent. Ils ont néanmoins décidé de s’allier pour mener un combat contre Benoît Friart et son équipe.

Appelons-les Yvette, Micheline, Marc et Louis. Ils ne sont pas amis, ni collègues. Leur unique point commun est d’avoir travaillé pour la commune du Roeulx, et d’avoir été licenciés, “ abusivement ”, estiment-ils. Pour ces fonctionnaires, “ Benoît Friart et son équipe évacuent les gens qui ne suivent pas le troupeau afin de tout contrôler au Roeulx, de gérer la ville selon leur seule et unique vision. ” Trois de ces personnes sont ou vont aller en justice pour licenciement abusif. Chacune raconte son histoire.

1

Yvette, technicienne de surface à l’école

Yvette était technicienne de surface dans une école communale de l’entité rhodienne. Jusqu’en janvier 2009, lorsqu’elle a reçu son C4. “ J’ai constaté qu’une puéricultrice laissait de jeunes enfants sans surveillance, et j’ai dénoncé cette faute, explique-t-elle. J’ai ensuite subi un harcèlement de la part de l’institutrice qui travaille en collaboration avec la puéricultrice. J’ai déposé plainte, mais je n’avais pas de preuve. ”

De grosses tensions apparaissent à l’école. Décision est prise d’y remédier. De la manière forte, en licenciant Yvette. “ Le motif officiel est que je ne convenais plus à la fonction. N’importe quoi! C’est suite à ma plainte que j’ai été licenciée. Je dénonçais des manquements dans cette école. Je gênais. On a préféré me virer moi, parce que l’institutrice est politisée. ”

2

Micheline, employée pour les marchés publics

Micheline, elle, a reçu son C4 en février 2008, après quatre ans de contrat. Motif: ne convient plus à la fonction. “ Après plusieurs mutations, je me suis retrouvé au service des marchés publics. Un jour, un collègue pète un plomb et casse tout. Il voulait me frapper, alors je me suis cachée dans le bureau du bourgmestre. La police a même dû intervenir. Quelques jours plus tard, j’ai été virée. Alors que mon collègue, lui, est toujours là. Certes, il a été sanctionné. Mais cela reste deux poids, deux mesures. De plus, je n’avais rien à me reprocher. ”

3

Marc, ouvrier d’entretien au service Travaux

Marc a travaillé pendant huit ans comme ouvrier d’entretien des parcs, des pelouses, etc. Aujourd’hui, il est au chômage, son préavis vient de se terminer.

Il a été licencié pour rupture de lien de confiance. “ On m’a suspecté à plusieurs reprises de commettre des vols, d’abuser du système. Mais en réalité, si on m’a viré, c’est parce que j’ai accusé mes supérieurs hiérarchiques de voler, d’abuser du système. Mais on ne touche pas aux chefs au Roeulx! J’ai donc été licencié. ”

4

Louis, huissier au sein de l’administration

Louis a arpenté les couloirs de l’administration communale pendant vingt-trois ans. “ Autant dire que mon travail était apprécié, souligne-t-il. Mon rôle était d’aller chercher le courrier, de le distribuer, de le poster. Je me trouvais également à l’accueil pour aider les gens. ”

Pourtant, suite à une restructuration du service, Louis doit dire au revoir à ses collègues. “ Au bout de vingt-trois ans! On ne m’a même pas convoqué pour me l’annoncer, on m’a simplement envoyé une lettre. Je suis allé voir le bourgmestre, et il m’a dit qu’il fallait faire des économies. Mais je n’y crois pas, il se dit d’ailleurs que mon poste a été confié à quelqu’un d’autre. Le secrétaire communal ne m’a jamais aimé, je le soupçonne d’avoir monté des gens contre moi. Je suis par ailleurs en procès avec la ville parce qu’elle me doit encore des indemnités. ”

Chacune de ces personnes affirme avoir été licenciée sans qu’on leur donne la parole, sans qu’elles puissent défendre leur cause. “ Mais nous ne comptons pas nous laisser faire. Il y a du népotisme au Roeulx. Nous allons demander qu’une commission descende à la commune et inspecte sa gestion, et interroge le personnel. Il y aura des révélations. ”

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Monsieur Couteau,

Je reviens au licenciement d'Yvette(nom d'emprunt).

Je ne comprends toujours pas votre laxisme, votre mutisme à l'époque ou ces faits se sont passés.

Je vous (re)dis que vous faites partie du pouvoir organisateur et que vous portez une part de responsabilité dans ces affaires.

Aussi, dans les problèmes d'enseignement,vous portez aussi une part de responsabilité.

Répondre : ce sont les membres de la majorité qui décident NON, les 19 représentent le pouvoir organisateur, donc vous Monsieur Marcel Couteau.

Merci pour une courte réponse

Anonyme a dit…

Toujours triste devant les pertes d'emploi de toute personne


Comment réagir?

Les mandataires politiques peuvent avoir connaissance des dossiers.

Les syndicats (FGTB, CSC, ...) défendent les travailleurs, la FEB(syndicat des Patrons ) a aussi son mot à dire.

La justice peut aussi être mise à contribution.

Le citoyen a plus de difficultés. Ce n'est jamais tout blanc ou tout noir.
Mais il est apte à comprendre

Personne ne lui explique.S'il n'est pas trop émotif, il demandera des explications .

Comme nous vivons dans une démocratie représentative, il se tourne vers le politique.

Alors, agissez politiquement et expliquez aussi à ceux qui votent tous les six ans .

On répondra qu'on ne peut traiter de tels dossiers qu'à huis clos . Le linge sale se lave en famille .


Difficile à comprendre surtout s'il s'agit réellement de fonctionnaires qui ont un statut privilégié....

Merci d'expliquer votre manière de voir


rb

Anonyme a dit…

Bonsoir,

Grand merci pour l'éclairage du commentaire précédent.

A partir du moment ou une technicienne de surface se mêle de problème d'enseignement, cela ne peut fonctionner, et ne peut durer. Chacun à sa place .......

A Gottignies, il y à de réels problèmes, c'est triste !

Quelle sera la rentrée scolaire en maternelle à Gottignies ? Qui sera l'enseignant qui tiendra la maternelle ? la section primaire ne verra pas le jour .... perte d'une emploi ou au pire d'un demi emploi !!!!!!!!!

Cela fait beaucoup pour une petite école de village.

Allez, les 19 du pouvoir organisateur, penchez-vous sur l'enseignement.


Merci !


Un parent fort inquièt