vendredi 16 septembre 2011

A propos des Hommes ……..et Femmes d’affaires.

Il ne faut pas oublier ces dernières qui se révèlent bien souvent très combatives, tenaces et intelligentes, avec de très bon résultats dans cette profession.

Ne généralisons donc pas. Dans mes propos, je dénonce exclusivement ceux qui se lancent en politique, bien souvent «  sur le tard » et ce uniquement dans le but de faire fructifier leurs intérêts, leurs affaires.

Je ne fais et ne faisons pas d'amalgame avec ceux et celles qui, en situation difficile, se lancent dans l'aventure d'être indépendant, d'être «  son patron ».

Il faut d'ailleurs être diablement courageux pour se lancer dans cette aventure bien souvent risquée. Le nombre de faillites ne nous démentira pas.

Ces précisions apportées, je suis tout à fait d'accord avec le reste de l'intervention de R.C du 07-10 à 19h59.


 

De Winton Churchill à Margaret Tatcher.

Ma conception du socialisme est toute autre que celle des sociaux-démocrates, qui pour la plupart ont usurpé et galvaudé le sens du mot Socialiste.

Il est bien trop facile de citer ces gouvernements de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal pour ensuite discréditer la notion de socialisme, il en va de même avec vos citations des ultra-conservateurs qu'étaient Margaret Tatcher et Churchill.

La différence entre la démocratie et le libéralisme, c'est que le libéralisme ne consiste pas à donner autant de liberté à tous, avec des lois pour garantir que personne n'empiète sur la liberté des autres, mais à donner la totale liberté aux plus forts d'écraser les plus faibles.

Le principe de base pour ça est une liberté économique totale sans garde-fou.
Mais l'ultra-libéralisme innove en beauté en mettant en place des lois pour interdire aux plus faibles de bouger pendant qu'on les piétine. Et ce n'est que le commencement. Éteignez RTL, La Une, TF1, réfléchissez et vous verrez peut-être que le régime de rêve vers lequel on se dirige n'aura rien à envier à un bon vieux totalitarisme stalinien...
En plus imagé : « Le libéralisme, c'est une doctrine qui pose en priorité que, dans un poulailler, les poulets sont totalement libres... tout comme le renard. » (Joao Mellao Neto).

Il semble que vous ignorez que les gouvernements nationaux des pays de la communauté européenne sont des exécutants des décisions et orientations prises par le conseil des ministres européens et de la commission européenne, ayant pour chefs d'orchestre Merkel et Sarkozy. Ceux-ci n'ont de cesse à vouloir imposer leur politique ultra-libérale de régression sociale, sans pour cela toucher aux acquis des biens-nantis.

Le Pacte pour l'Euro-plus adopté par le conseil européen et la commission de Bruxelles les 24 et 25 mars 2011 en témoigne largement.

Nous relatons souvent dans ces colonnes les propos de Patrick Le Hyaric, député européen dans le groupe de la Gauche Unitaire Européenne et de la Gauche verte nordique. Je m'en voudrais de ne pas vous signaler son dernier ouvrage : «  Le Pacte des Rapaces ».

Que dit-il ?

Je vous en livre quelques réflexions, et je tiens cet ouvrage à disposition des personnes intéressées.

Ce pacte est celui de l'oligarchie européenne contre les peuples, le pacte de ceux qui ont déclenché la crise, l'aggravent chaque jour un peu plus et la font payer aux peuples…………

Le pacte pour l'euro-plus est un pas supplémentaire dans la constitutionnalisation des politiques d'austérité, de précarisation du travail, de destruction des services publics de l'Etat social et solidaire. Il s'apparente à une sorte de coup d'état à froid des institutions européennes au seul service des puissances financières, sous le couvert de la crise.

Les contraintes qu'il impose avec un pouvoir supranational, l'obligation de modifier les Constitutions, ne sont-elles pas un moyen de soumettre les peuples au mêmes politiques, quelles que soient les majorités qu'ils éliraient ?

Ce pacte antisocial et antidémocratique sera un coup de poignard supplémentaire contre l'idée européenne elle-même, contre le projet d'une communauté de nations libres et associées, celui d'une Europe sociale, démocratique, écologique, d'une Europe des peuples.

Ils veulent ( Merkel et Sarkozy) que les projets des budgets publics et sociaux de chaque pays soient soumis à l'examen, à la censure de leur Europe anti-sociale.

Vous me citez la Grèce, l'Espagne, le Portugal, 3 des 27 pays membres de la communauté qui sont dirigés par la social-démocratie. Et dans les 24 autres, sous gouvernement «  libéral » cela va-t-il mieux ??????????????


 

Marcel Couteau



 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le fric dirige-t-il le monde?

Dans le NO du 1er septembre, nous pouvons lire ce qui suit.

Deux journalistes posent des questions à Pierre Rosanvallon, historien, professeur au Collège de France qui vient de publier : la société des égaux (le Seuil).

Question:
"
Pour vous, nous vivons une véritable contre-révolution en matière d'inégalités depuis les années 1980, le 1 % le plus riche de la population n'a cessé d'accaparer une part croissante des revenus et des patrimoines.

Pouvez-vous préciser cet état de faits avec des chiffres révélateurs ? D'autant que, vous le soulignez dans votre livre"on n' a jamais parlé autant de ces inégalités et qu'en même temps on n' a jamais aussi peu agi pour les réduire"


Réponse:

"
Contre-révolution, le terme n'est pas trop fort pour qualifier le moment contemporain. Alors que l'égalité avait été "l'idée même" de la Révolution, pour reprendre la célèbre formule de Necker, c'est aujourd'hui le développement des inégalités qui est la force agissante du monde. Le mouvement n'a cessé de s'accélérer depuis la fin des années 1980.

Le fait spectaculaire qu'il faut souligner est que, depuis près de vingt ans , c'est le 1% le plus aisé , voire le sommet de 0,1% ou du 0,01% (soit quelques milliers d'individus) le plus favorisé qui a accaparé les fruits de la croissance.

En France, par exemple, le salaire moyen du 1% le plus rémunéré a augmenté d'environ 14% entre 1998 et 2006 et celui du 0,01% tout au sommet de l'échelle de près de 100% alors que la progression sur la même période n' a été que de 4% pour la grande masse des 90% des salariés du bas.

Dans le cas français, le 1% le plus riche possède dorénavant 24% de la richesse du pays et les 10 % les plus aisés 62% tandis que les 50% les moins bien lotis n'en possèdent que 6%.




Les travaux d'Anthony Atkinson, de Thomas Piketty et d'Emmanuel Saez ont scientifiquement documenté cette évolution qui ne concerne évidemment pas que la France."


Ces chiffres interpellent et documentent ainsi les indignés qui se battent contre les trop riches de nos sociétés.

Comment les aider à notre tour?

ls

Anonyme a dit…

Sûrement pas en continuant à élire des hommes de droite, des partisans du néo-libéralisme que d'aucun ont encore l'ignorance de décréter " c'est lui le chef". Il est grand temps de mettre de l'odre dans le panier de crabes ou de " shooter dans la fourmilière"