jeudi 27 mai 2010

Préparez-vous, chers Concitoyens





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Austérité, les ultralibéraux à l’offensive. Faisons Front !
mardi 25 mai 2010

Le débat est mis en sourdine à moins de 3 semaines des élec­tions mais on sent bien qu’en cou­lisses de mauvais coups se pré­parent. Le Bureau du plan annonce déjà la nécessité de trouver 22 mil­liards d’euros par an pendant 5 ans au moins. De nou­velles attaques contre les acquis sociaux et de nou­velles coupes sombres dans les dépenses publiques se préparent.

Le Front des Gauches tire la son­nette d’alarme et dénonce ce silence des partis de gou­ver­nement qui, una­nimes, s’apprêtent à prendre cet argent dans les poches de la population.

Le Front des Gauches juge inac­cep­table que le secteur financier, sauvé par la col­lec­tivité il y a moins de deux ans, réclame aujourd’hui avec arro­gance que les Etats serrent la ceinture aux popu­la­tions en imposant à celles-​​ci des mesures néo­li­bé­rales. Comble de cynisme, ce secteur profite de la situation pour spé­culer sur la dette des Etats. Ainsi que le leur permet le Traité de Lis­bonne, ils empruntent à 1% auprès de la BCE, puis prêtent à des taux dix fois supé­rieurs à des Etats comme la Grèce ou le Portugal.

Les chiffres du Bureau du Plan confortent le Front des Gauches dans sa conviction qu’une alter­native globale est néces­saire pour faire payer la crise aux seuls vrais res­pon­sables : les ban­quiers, les frau­deurs et les spéculateurs.

Alors que la fraude fiscale est estimée entre 16 et 20 mil­liards d’Euros par an (selon une étude récente de l’ULB), alors que chaque année, plus de 9 mil­liards d’euros de réduc­tions de coti­sa­tions patro­nales à la Sécurité sociale sont accordés aux employeurs sans contre­partie, Le Front des Gauches rap­pelle ses prin­ci­pales reven­di­ca­tions pour faire payer la crise aux vrais res­pon­sables : Stop aux intérêts notionnels et à la baisse des coti­sa­tions patro­nales ; levée du secret ban­caire (pour lutter contre la grande fraude fiscale) ; taxe sur les revenus du capital et de la spé­cu­lation ; impôt sur les grosses for­tunes ; plus grande pro­gres­sivité de l’impôt sur les per­sonnes physiques.

Le Front des Gauches s’érigera en obs­tacle à l’accentuation de la poli­tique néo­li­bérale imposée ces der­nières années par tous les gou­ver­ne­ments et qui vise en par­ti­culier les travailleur-​​euse-​​s avec ou sans emploi, les allo­ca­taires sociaux, ainsi que le secteur public.

Bruxelles, le 25 mai 2010.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

La crise est bien là.

Les citoyens vont souffrir.

Qui pourrait vous contredire dans la relation de tous les faits qui sont à la base de la chute du pouvoir d'achat de la population?

De plus, pauvre Belgique à qui on imposera demain le confédéralisme!

Merci de réagir, Rhodiens et autres amis

ab

Anonyme a dit…

Vous êtes sur la bonne voie

Vous mettez en évidence ce que:

la Banque nationale écrit

le Bureau du Plan renseigne.

Tout citoyen peut contrôler. Vous donnez des faits précis.

Continuez et n'oubliez de bien définir le confédéralisme: union d'états indépendants s'associant en conservant leur souveraineté

Nous n'en sommes pas là ....

mn

Anonyme a dit…

Vous n'êtes pas

des fraudeurs
des tricheurs
des spéculateurs
des pollueurs


Aujourd'hui ou demain,vos idées passeront...

nn

Anonyme a dit…

Après le 13 juin

Dites bien aux citoyens que

rigueur (et) ou austérité les attendent. Ce sera la solution pour beaucou de pays européens

Peut-être les pouvoirs spéciaux pour pouvoir avaler la pilule!

Mais qui est responsable de la situation:

malversations dans les banques
chômage

Pointez certains politiciens...
Découvrez le système

Informez bien les citoyens

La tâche est rude depuis des années

Ne jamais désespérer!


oo

Anonyme a dit…

Voici un petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses.

« Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche. Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a du travailler pour le produire sans en tirer profit. Tout Pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres. Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation. On n'accroît pas les biens en les divisant. »