vendredi 22 janvier 2010

A L'INTERVENANT DU 30-12 15h46

Un compromis n'est-il pas toujours pourri ,en partie,pour chaque partie?


Non, le contenu du compromis dépend du rapport de force entre les parties. Le compromis doit être considéré comme une étape et non comme une fin en soi.
L'économie de marché, comme la pensée unique, est imposée aux peuples et est présentée comme une fatalité, avec hélas la complaisance de la social-démocratie.
En effet, que font-ils pour réguler le système financier ? Rien.
Certes, ce n'est pas facile, mais alors qu'ils ( sociaux-démocrates, écolos, démocrates-chrétiens) informent la population sur les causes et les responsabilités.
Au lieu de celà, ILS PARTICIPENT.

Le chômage n'est pas une fatalité. Regardons autour de nous et dans le monde les besoins humains qui ne sont pas rencontrés.
Des entreprises aux bénéfices importants qui licencient...Fatalité ?
NON, Le capital n'a pas de patrie.


La social-démocratie a apporté un bon standing de vie

Oui ! mais Pourquoi ? Comment ?
Rapport de force au niveau du monde et dans chaque pays. Le capital devait faire des concessions au monde ouvrier.
Dans l'immédiat après-guerre existe dans les pays occidentaux, à la gauche de la social-démocratie, des partis communistes importants., il faut donc contenter les peuples.
Déjà en 1936, le Front populaire en France, gouvernement soutenu par les communistes, la France des congés pays et des grandes avancées pour les travailleurs, cette France là fait peur au grand capital.
Elle fait tellement peur que Léon Blum, président social-démocrate du Conseil, n'hésite pas à déclarer, pour apaiser "Nous sommes les fidèles gérants du système"

En 1945, fin de la guerre, ils ont encore plus peur qu'en 1936. On assiste en France à des nationalisations, au renforcement des services publics. Un peu partout la classe ouvrière est à l'offensive pour de meilleures conditions de vie, de salaire.
La sécurité sociale est mise en place.

Aujourd'hui, les anciens gérants de 1936 et 1945 sont les gérants de l'économie de marché, de la pensée unique, des restrictions.
Ils ont les coudées franches, ils n'ont plus à leur gauche une pression suffisante.
Ils restent à ceux qui ne veulent pas se contenter d'une telle situation, à aider à la reconstruction de cette force politique réellement de gauche, et éviter l'éparpillement de cette volonté contestataire.
Alors seulement il fera jour.
Croyez-vous que s'ils avaient toujours eu à gauche de cette social-demacratie, une force politique assez importante pour les aiguillonner, que nous serions dans cette situation en Belgique, comme en France, en Italie ?
Avant de s'attaquer au " standing de vie, à nos services publics", il était nécessaire de reduire l'influence de ces formations politiques génantes.



Marcel COUTEAU

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Compromis

Cette réponse de M. Couteau entraînera des réactions .

Je l'espère.

Si pas, une réflexion s'impose. Pourquoi si, peu de réactions à l'action politique vécue au conseil communal et sur ce site UDP?

Les idées développées par M. Couteau restent trop abstraites.

Questions: 1/ dans quel pays vos idées sont-elle mises en pratique?

2/ l'économie de marché se dévelope encore malgré et avec l'apparition des géants comme la Chine,le Brésil, l'Inde, Russie.... et pourtant des masses ouvrières existent avec régimes plus populaires

3/ le monde ouvrier a bien changé et se retrouve travailleur dans de petites entreprises(voi plan local)

J''espère que ce message vous incitera à développer plus votre essai de dialogue sur le site.

Votre approche du mot"compromis" m'a intrigué.
Le mariage en voie de dispartition n'est pas promis à un bel avenir ou à un renouveau, si l'on vous suit

Bon travail et surtout bonne réflexion