vendredi 14 mars 2008

STOP A LA MORT DE LA POSTE

Avec la privatisation de La Poste, la mort d’un service public est en marche !
Il est encore possible de dire STOP !

Un gouvernement au service des besoins sociaux devrait défendre et maintenir une poste publique au service et à l’écoute des citoyens, un service grâce auquel chacun est relié à ses proches et accède à l’information (journaux, feuilles d'information,… ) pour une somme modeste, un service de proximité pour celles et ceux qui ne possèdent pas de moyen de transport, un outil de cohésion sociale via le facteur de quartier. Et pourtant…

En 2005, la Belgique a vendu 50% moins une action de la poste (pour une croûte de pain au regard de sa valeur réelle), à une société privée conduite par CVC Capital Partners, un gigantesque groupe financier qui rachète des entreprises publiques en vue de les revendre à court ou moyen terme en faisant de grosses bénéfices.

Depuis, la qualité du service rendu par la poste ne cesse de baisser. Les fermetures de bureaux se succèdent. Une première vague de fermetures avait déjà touché 277 bureaux en 2007. Cette année, la poste veut fermer 200 nouvelles "petites agences postales". 44 bureaux devraient encore être fermés en Hainaut.

Du côté de l’emploi, c’est également une catastrophe sociale. Entre 2003 et 2005 déjà, 4.290 contrats de travail n’avaient pas été renouvelés. Depuis la casse se poursuit. En 2007, 1400 équivalents temps-plein ont encore été sacrifiés. Pour celles et ceux qui restent, les conditions de travail sont de plus en plus pénibles.

Pour les usagers, le prix des timbres augmente : on a mis fin à la plaisanterie « prior » en relevant le coût du timbre. Les files dans les bureaux s‘allongent.

Tout le monde n’y perd pas ! La poste fait aujourd’hui d’énormes bénéfices sur notre dos : plus des 230 € millions en 2007 que se partagent ses propriétaires, à commencer par le patron de la poste qui touche un million d’euros par an. C’est inacceptable !

Tout ceci est la conséquence de la privatisation de la Poste en 2005. Pourtant, la Poste bénéficie encore à ce jour d’une infrastructure incomparable. Son implantation locale constituera – même dans un marché libéralisé – un avantage important dans les années à venir. Le contrat avec CVC Capital Partners arrivant à échéance en 2009, nous proposons de reprendre nos billes et d’en revenir à une poste 100% public en Belgique.



Signez la pétition sur : www.sauvonslaposte.be

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