mardi 18 mars 2008

INTERVENTION CENSUREE DE JL WASTIAUX

Intervention de Jean-Louis Wastiau



Jean-Louis WASTIAU
Conseil communal UDP-PS-ECOLO

Remarques sur le budget 2008 – Conseil Communal du 8 janvier 2008



1. Combien de conseillers ont-ils reçus les annexes au budget ? C’est une obligation de leur fournir ou au minimum de les prévenir qu’ils ont le droit de les réclamer mais pas en caractères minuscules au bas d’une page.

Comment voulez-vous faire une étude sérieuse du budget sans ces précieux documents ?

Peut-être estimez-vous que les conseillers, tant de la majorité que de la minorité possèdent la science infuse ou sont considérés comme quantités négligeables !

2. C’est sur un ton triomphal que vous estimez n’être qu’en déficit raisonnable vous éloignant ainsi du tiers boni. Mais c’est quand même un déficit à l’exercice propre qui érode peu à peu mais sûrement les réserves communales. Tout ceci se faisant sur des économies, mais surtout sur le dos du contribuable et sur un dégraissage du petit personnel communal !
Un dicton bien de chez nous affirme d’ailleurs en patois que c’est ‘toudi l’petit qu’on spoche ».

Ce qui peu heurter encore plus, en lisant ce rapport, concerne les raisons du déficit communal.
« Ah si le CPAS avait demandé moins, nous serions en boni à l’exercice propre ». ! Voilà un raisonnement malsain qui dit contraire de ce que la majorité fait, puisqu’elle a voté le budget du CPAS.

De plus, vu l’utilité réelle du CPAS en ces temps de crise, le nombre de personnes qu’il touche, le nombreux personnel qu’il emploie, le rôle social qu’il joue, c’est triste de mettre en doute une subvention qui touche un aussi grand nombre démunis alors que d’autres subventions, aussi louables soient-elles ne touchent qu’un tout petit nombre de nos concitoyens.
Soyons clairs, je n’ai jamais été choqué de la subvention allouée au CPAS mais par la somme que celui-ci remettait au compte communal ce qui, à mon avis, fausse le budget.


Ce chapitre clos, parlons de investissements. A ce que je sache, plus d’une commune regrette d’avoir fondé tout droit dans tout ce qui était subsidié. Nous en avons la preuve avec notre bibliothèque du gouffre sans fond qui n’implique pas seulement la construction mais aussi toutes les dépenses collatérales y afférentes.
Ce n’est pas la première fois que je prêche la prudence ! Méfions nous des projets coûteux subsidiés. Le subside ne sera que la pointe de l’iceberg.

L’entité Rhodienne est petite par sa population. Celle-ci dans une situation de baisse de son pouvoir d’achat ne pourra pas jouer le rôle du citron pressé indéfiniment car ce que St Didier rend d’une main aux riches, St Benoît ne peut le reprendre à tous. Un proverbe dit : « On allonge ses pieds en fonction de la longueur de ses draps. »

Par contre, pour les jeux de nos jeunes enfants, rien !!! j’espère que cela changera bientôt !

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